Dans la nuit du 07 au 08 juillet La voiture de patrouille, avec à son bord deux membres du clan des maraudeurs désabusés par les virées nocturnes forcées, la
cigarette à la bouche, le nez en l’air, trouva sur un parking une décapotable de luxe gris métallisé, capote rabattue, toutes portières ouvertes, aux sièges relevés, baffles à fond. Les
patrouilleurs croyaient avoir affaire à un de ces maudits fils à papa qui se croyaient tout permis ! dirent les deux patrouilleurs qui se jurèrent de ne pas s’en laisser conter des vertes et des
pas mures. Oh cette fois, le fautif n’allait pas s’en tirer à si bon compte ! Remplie de l’audace de ses passagers, la voiture quitta la belle route de la corniche et roula sur le terrain vague,
toutes lumières éteintes. Ils arrivèrent au niveau de la belle caisse, s’arrêtèrent, descendirent, torches brandies. Ils s’en approchèrent, la ceinturèrent. Dans la boîte à gants, ils trouvèrent
une carte grise, une attestation d’assurances, un permis de conduire, une dose de drogue dure, une seringue. Le tout fut glissé sous différentes pochettes transparentes. - Il… Encore un camé à
hautes doses ! s’écria un maraudeur agacé. Oh est-il, cui là ! Hé ! Y a quelqu’un ? Seul le silence leur répondit. Les policiers ne trouvèrent rien, ni personne.
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